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Une exposition rendra hommage à Germain Bergeron
- Publié le 23 août 2023 (Mis à jour le 29 avr. 2025)
- Lecture : 2 minutes
Stéphane Fortier
Germain Bergeron, dont le domaine a été acquis par la Ville de Terrebonne récemment, recevra l’hommage qui lui est grandement dû par le biais d’une exposition qui se tiendra à la Maison d’histoire dans le Vieux-Terrebonne.
Germain Bergeron état un sculpteur de réputation internationale qui a réalisé des centaines d’œuvres des plus originales, des œuvres magnifiques qui se démarquaient et qui faisaient l’unanimité auprès de ses collègues de même qu’au sein des spécialistes de l’art.
Initiative d’Élaine Ayotte et d’Anne-Marie Auger de Patrimoine et Histoire Terrebonne (PHT), cette exposition sera composée d’œuvres de M. Bergeron, bien sûr, mais aussi de plusieurs photographies et de souvenirs prêtés par sa famille. « La fille de M. Bergeron nous a trouvé des œuvres de son père, des œuvres que je ne connaissais même pas, nous dit Élaine Ayotte, grande admiratrice du travail de Germain Bergeron. Son œuvre n’a pas été assez reconnue par sa propre ville, je trouve », de poursuivre Mme Ayotte. Elle se rappelle que, devant sa propriété sur le boulevard des Mille-Îles, que l’on appelait et qu’on appelle encore La Bergeronne, il y avait des sculptures de M. Bergeron qui pouvaient surprendre les automobilistes et risquaient de causer des accidents. « Ses œuvres étaient à l’image de cet homme, très originales, mais dans le bon sens du terme », souligne Mme Ayotte.
Avant-gardiste
Anne-Marie Auger, de PHT, pensait depuis longtemps à réaliser une exposition sur Germain Bergeron. « C’est lorsque nous avons rapatrier des œuvres de M. Bergeron qui étaient en Colombie-Britannique que nous avons pensé à cette exposition, de dire Anne-Marie Auger qui est commissaire d’exposition. C’était un homme d’avant-garde. Avec du métal récupéré, il pouvait faire des merveilles », indique Mme Auger qui nous annonce que l’exposition s’appellera Germain Bergeron, en quête de liberté.
Aujourd’hui, on peut admirer des œuvres réalisées à partir de rebuts de métal au parc Saint-Sacrement grâce au projet de Chadi Ayoub Traçabilité. Mais Germain Bergeron le faisait déjà de son vivant. « Il utilisait du matériel pris dans des dépôts de ferrailles pour en faire des œuvres magnifiques », explique Élaine Ayotte.
Germain Bergeron était donc, en quelque sorte, un précurseur en cette matière et il a certainement influencé d’autres artistes au fil du temps.
Cette exposition devrait débuter au début du mois de septembre. Plus de détails restent à venir.
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