Un Mascouchois s’élève contre la loi régissant les véhicules électriques

  • Publié le 21 juill. 2023 (Mis à jour le 29 avr. 2025)
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Stéphane Fortier

Si une loi, qui vient d’être adoptée, rend légale l’utilisation des trottinettes électriques, les restrictions qui l’accompagnent ne font pas l’unanimité auprès d’utilisateurs d’autres petits véhicules.

On parle des trottinettes, mais ce qu’on appelle les unicycles électriques ou gyroroues sont aussi inclus dans la loi. Éric Plamondon, un Mascouchois, est membre du Conseil d’administration de l'AUEQ (Association des Unicyclistes Electriques du Québec). Il dénonce le nouveau projet de loi encadrant les nouveaux moyens de transport personnels électriques.

« En voulant nous réglementer et légaliser son utilisation, nous sommes interdits. Ça ne fait pas de sens. Je me déplace personnellement en gyroroue depuis cinq ans et j’initie les débutants depuis ce temps, mentionne d’abord Éric Plamondon.   Nous avons quelques problèmes avec la formulation du projet de loi, dont les détails entrent en contradiction avec l'objectif même de cette loi », ajoute M. Plamondon. Mais encore ? « La loi stipule que les trottinettes, et donc également les gyroroues, doivent avoir un moteur de 500w maximum, ce qui est impossible à appliquer. Les Gyroroues exigent par nature un moteur plus puissant. Non pas pour la vitesse, mais pour la stabilisation, pour maintenir l’équilibre et la sécurité », explique Éric Plamondon. Selon lui, un tel véhicule devrait avoir une pile d’au moins 1 000w. « Il n’existe pas de gyroroues de 500w. Idéalement, on parle d’un 3000w », de dire celui dont le gyroroue en fait 4 000.

De plus, on parle d’encadrer ces véhicules par la SAAQ (Société d’assurance automobile du Québec). « Je ne suis pas certain qu’ils seront si enthousiastes à cette idée d’alourdir leurs tâches », croit M. Plamondon.   

Pas amateurs de vitesse

Le projet de loi permet aussi aux gyroroues de circuler sur les routes de 50 km/h et moins. À court terme, la circulation sur des routes où la vitesse maximale permise est supérieure à 50 km/h sera interdite, sauf pour traverser une intersection ou emprunter un carrefour giratoire. Québec autorisera, donc, les trottinettes (et les gyroroues) à circuler sur une route de 50 km/h et plus si elles roulent dans une voie cyclable protégée de la chaussée par un aménagement physique. « De toute façon, la grande majorité des utilisateurs de gyroroues ne sont pas des adeptes de vitesse. Ici, dans le parc de l’Étang-du-Grand-Coteau, par exemple, on roule en général à 10 km/h, soutient M. Plamondon qui déplore également les préjugés que les cyclistes entretiennent envers les adeptes de gyroroues. Il y a tout simplement une incompréhension de leur part », pense-t-il.    

Et pour ajouter au mécontentement de M. Plamondon, une autre règle s’appliquera dans les prochains jours. « Mes enfants m'ont dit que les policiers à vélo les ont avertis qu'ils ne pourront plus faire de la roue avant l'âge de 14 ans à partir de l'entrée en vigueur du projet pilote 20 juillet », renchérit Éric Plamondon qui a l’habitude de pratiquer cette activité avec sa petite famille.

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