15 mars 2023

Kim Desormeaux - kdesormeaux@medialo.ca

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©Courtoisie

Lyse-Ann s’est acheté un fauteuil roulant de seconde main pour l’aider à compléter ses journées, mais celui-ci n’est pas adapté à ses besoins.

Étant déterminée de nature, Lyse-Ann est le genre de personne qui bûche toujours très fort pour atteindre ses buts, même lorsque la vie lui met des bâtons dans les roues. Celle qui demeure à Terrebonne avec son conjoint depuis 6 ans est mère de quatre adolescents, tous âgés entre 12 et 17 ans. C’est sa bougie d’allumage au quotidien.

Or, en février 2022, après deux ans à éviter tant bien que mal que la COVID-19 ne se fraie un passage dans leur domicile, le pire est arrivé. Pour la majorité de la famille, ça s’est plutôt bien passé, sauf pour Lyse-Ann, qui a eu des complications de la maladie. Il faut dire qu’à l’âge de 12 ans, elle avait reçu un diagnostic de fibromyalgie; elle vit donc au quotidien avec de la douleur depuis plusieurs années déjà. Mais la COVID-19 a provoqué chez elle une hausse de la protéine CRP (C-reactive protein) dans son sang, signe de la présence d’inflammation dans son organisme. Le taux normal doit être entre 4 à 6; en avril dernier, Lyse-Ann avait un taux de 12.

En décembre 2022, la condition physique de Lyse-Ann ne s’améliorait pas. La douleur était de plus en plus présente. Elle a donc pris la décision de retourner consulter son médecin. À ce moment, sa CRP avait fait un bond immense jusqu’à un taux de 36. « Selon mes médecins, le traitement idéal pour moi, c’est la Prednisone, une médication antiallergique à laquelle je suis allergique. Et comme je souffre de fibromyalgie, les anti-inflammatoires sont à éviter dans mon cas », déplore-t-elle.

Continuer de vivre

« Malgré la douleur, je n’ai pas le choix de continuer mes activités. Je suis dans un cercle vicieux : je dois bouger le plus possible pour aider ma fibromyalgie, mais quand je bouge, j’ai d’énormes douleurs au dos dû à la CRP, et moins je bouge, plus j’ai de douleurs liées à la fibromyalgie ». Lyse-Ann s’est donc acheté un fauteuil roulant de seconde main pour l’aider à compléter ses journées, mais celui-ci n’est aucunement adapté à ses besoins.

Des prix exorbitants

« Après maintes recherches, j’ai trouvé une compagnie de Saint-Raymond de Portneuf, la Compagnie TrackZ Mobilité, qui fait des fauteuils sur mesure. Les frais d’un tel fauteuil sont très élevés. Celui dont j’ai besoin est d’une valeur de 10 700 $. Dans ma situation, avec les quatre adolescents à la maison, l’argent n’est pas forcément abondant. J’ai donc démarré, en collaboration avec l’équipe de TrackZ, une campagne de sociofinancement par l’entremise de leur programme Une petite poussée ». Lyse-Ann a trois mois pour payer la totalité de son fauteuil qui devrait être prêt vers la fin de mai. Si le cœur vous en dit, il est possible de faire un don en vous rendant à l’adresse https://bit.ly/3T0iRex. Chaque don fait une différence et la battante qui se trouve derrière cette campagne est très reconnaissante.