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17 mai 2023

Stéphane Fortier - sfortier@medialo.ca

Encore bien du travail à faire pour enrayer les préjugés

Jounée internationale contre l’homophobie et la transphobie

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©Courtoisie

Valérie Boyer, sexologue et directrice adjointe et Sara Hébert, sexologue lors d’un visite à une école.

Le 17 mai, c’est la Journée internationale contre l’homophobie et la transphobie (une aversion envers les personnes homosexuelles et transgenres qui peut se traduire par l'expression d'une hostilité à leur égard), et, bien que les idées préconçues et la discrimination se soient un peu atténuées au fil des années, il reste encore bien du travail d’information et de sensibilisation à accomplir.

C’est justement l’une des missions de l’organisme Le Néo, basé à Terrebonne. Le Néo est un organisme communautaire autonome régional lanaudois qui œuvre sur le plan du bien-être et des saines habitudes de vie affective et sexuelle. Pendant tout le mois de mai, l’équipe de l’organisme se déplace dans les écoles de Lanaudière afin de souligner la Journée internationale contre l’homophobie et la transphobie. Mais il faut d’abord savoir que la date du 17 mai est symbolique pour les personnes homosexuelles. L’homosexualité a été retirée de la liste des maladies mentales de l’Organisation mondiale de la santé (OMS) le 17 mai 1990.

On le sait, pour accomplir un travail de sensibilisation le plus efficace possible, il faut commencer par les jeunes. En effet, c’est à la puberté que surgit l’éveil amoureux, que l’on commence à sentir des attirances sexuelles envers d’autres personnes. On commence également à se définir une identité. « Nous avons visité 29 écoles secondaires et de formations professionnelles cette année dans Lanaudière. Nous procédons à des activités de mobilisations et de sensibilisation, notamment à l’aide de kiosques d’informations et envoyons un message positif et valorisons la diversité », mentionne Valérie Boyer, sexologue et directrice adjointe de l’organisme Le Néo. Y a-t-il encore beaucoup d’intimidation liée à l’identité sexuelle dans les écoles ? « J’ai une opinion mitigée à cet égard. Il y a encore beaucoup de chemin à faire. Mais je suis heureuse de constater que les écoles posent beaucoup d’actions concrètes pour enrayer l’homophobie et la transphobie. Ils ont un protocole pour contrer l’homophobie et la transphobie et on voit une différence », soutient Mme Boyer qui salue aussi le fait que des écoles vont arborer le drapeau de la diversité. Cette dernière rappelle qu’il faut aussi travailler avec les parents qui doivent également, de leur côté, accompagner le jeune à travers son cheminement sexuel.

Être un allié

Dans leurs tournées de sensibilisation, l’équipe représentant Le Néo apprend aux jeunes comment devenir un allié qui défend et soutient la communauté LGBTQ + (Lesbienne, Guay, Bisexuel, Transgenre, Queer et autres) et leur donne des exemples d’actions concrètes. « Il faut évaluer les besoins du jeune, travailler sur l’acceptation de sa réalité, comment faire soncoming out et l’accompagner », indique Mme Boyer. Et la société évolue-t-elle aussi ? « Il y a eu une évolution, mais il y a une LGBTQ + phobie et, pendant la pandémie, on a vu un accroissement de l’homophobie et de la transphobie, car la sensibilisation était moins présente. Mais ici, on a une belle avancée contre les préjugés, comparativement aux États-Unis, où il y a des mouvements homophobes ou transphobes », fait remarquer Valérie Boyer en conclusion.     

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