260 000 $ accordés pour le projet SurVivantes de la Chrysalide

Publié le 1 nov. 2023 (Mis à jour le 29 avr. 2025)
Lecture : 2 minutes

Kim Desormeaux

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Mis en place depuis environ deux ans, le projet SurVivantes de la Chrysalide pourra poursuivre son soutien auprès de femmes de l’exploitation sexuelle.

Le projet SurVivantes de la Chrysalide consiste à faire des rencontres avec des femmes dans le besoin. Les cafés-rencontres ont débuté en octobre 2022. Le but est de cibler les besoins et les intérêts des femmes face au projet des SurVivantes et aussi d’échanger sur leurs objectifs ou défis en lien avec la sortie du milieu prostitutionnel.

« Depuis l’implantation du projet, nous avons remarqué une grande différence. De permettre aux femmes de parler avec Karine, qui est elle-même une survivante, permet aux femmes de s’identifier à elle. En ajoutant l’expertise des intervenantes, nous arrivons à joindre les deux bouts et mieux encadrer les femmes », expliquent des intervenantes de CALACS la Chrysalide.

Des formations pour les gens de première ligne

« Nous avons commencé à faire de la formation auprès des services de police. Il faut garder en tête que ces femmes ont souvent un premier contact avec les policiers. Ceux-ci doivent être en mesure de les mettre à l’aise sinon, elles risquent de retomber dans un cycle d’exploitation et de ne pas être ouverte à l’aide que l’on propose », poursuivent-elles.

Arriver à changer l’image des clients

« Notre objectif à long terme est d’arriver à faire comprendre que les clients qui achètent des services sexuels sont tout aussi criminels que des personnes qui conduisent avec des facultés affaiblies. Qu’une femme soit majeure ou non, il est illégal de monétiser des services sexuels », racontent les intervenantes.

De l’aide réelle

Plusieurs femmes participent à ce projet afin de trouver une façon de s’en sortir. Les intervenantes du CALACS la Chrysalide partagent un témoignage d’une femme qui est venue chercher leur aide : « Avoir une survivante comme Karine, ça change absolument tout. Toutes les intervenantes de CALACS font une différence de près ou de loin dans mon cheminement. Karine me donne l’espoir d’avancer et de continuer à vivre ».

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