Pascale LeBlanc lance « Entre l’érable et le cocotier »

  • Publié le 4 nov. 2022 (Mis à jour le 29 avr. 2025)
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Naomie Briand

Il aura fallu près de trois ans à Pascale LeBlanc pour qu’enfin le public puisse s’imprégner de son nouvel album, Entre l’érable et le cocotier, pourtant prêt à paraître tout juste avant la pandémie. L’attente a valu le coup pour l’artiste, qui a choisi de réaliser cet opus.

Le nouvel album, paru le 26 octobre, contient treize chansons. Pascale LeBlanc le reconnaît : peu de femmes se lancent dans l’aventure de l’arrangement d’album. C’est le pari qu’elle a fait sur Entre l’érable et le cocotier. « Comme femme, ce n’est pas évident de faire sa place dans un studio, lance-t-elle. Mais je me suis sentie assez confiante pour le faire. »

Entre deux arbres

Entre l’érable et le cocotier célèbre le métissage culturel, à l’image de Pascale LeBlanc. Née au Québec, à moitié Haïtienne, elle est revenue à Terrebonne au début de l’adolescence. « J’ai fait le parcours migratoire à l’envers », précise l’artiste indépendante. Sur l’album, elle chante à 80 % en français, le reste en créole. C’est l’émotion qui choisit. « Ma voix n’est pas la même selon la langue. » Le français est, pour elle, une langue rationnelle, alors que le créole est plus viscéral, permet de passer davantage d’émotions. Elle remarque que dans les refrains, le créole l’emporte souvent. « Au moment des envolées musicales », identifie-t-elle.

Intituler son album Entre l’érable et le cocotier n’est pas fortuit. Il s’agit d’une référence à sa réalité, à ses deux arbres généalogiques. « Les gens essaient de nous tirer d’un côté ou de l’autre et quelquefois, on tombe entre deux arbres. » Mwen pa ka chwazi. Traduction : Je ne peux pas choisir. Ce pourquoi Pascale LeBlanc choisit la musique, langage universel. Sa musique est disponible sur Spotify, sur sa page Facebook et sur le site pascaleleblanc.com.

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