Adoption d’un chien : les exigences et avantages d’un élevage accrédité

  • Publié le 14 déc. 2022 (Mis à jour le 29 avr. 2025)
  • Lecture : 3 minutes
Stéphane Fortier

Devenir un élevage accrédité demande du temps, du sérieux, des efforts. Anie Goossens témoigne du travail que cela exige, mais aussi des avantages qu’un élevage digne de ce nom assure aux propriétaires canins.

Des éleveurs, il en existe pour à peu près toutes les races de chiens. À Mascouche, Anie Goossens s’est spécialisée dans l’élevage des braques allemands. « Nous avons toujours eu des chiens de chasse pour le petit gibier chez nous. Mon père achetait des chiens de race du genre griffons Korthals ou setters anglais. Mon premier braque, c’est ma mère qui me l’a offert. Ça a été un véritable coup de cœur et ça a allumé quelque chose en moi : c’est à l’élevage que je consacrerais désormais mon temps », relate la propriétaire de l’Élevage Fondcombe.

Or, pour mettre sur pied un élevage, il faut y aller une étape à la fois. « Avec ma toute nouvelle chienne, je devais me procurer un titre de conformation, un titre en obéissance, et je suis entrée en contact avec le Club canin Chomedey pour m’entraîner et participer à des compétitions », explique-t-elle.

C’est à partir de son cheminement que l’on voit le sérieux d’un éleveur. De ce point de vue, la Mascouchoise a fait ses classes, elle qui a remporté plusieurs prix dans des concours et a su montrer les habiletés de ses chiens. « C’est important si l’on veut s’en servir comme reproducteurs », ajoute Anie.

Respecter les standards

Pour chaque race de chien, il existe des standards pour la reproduction, tels que la grandeur, l’ossature, la hauteur et les proportions. « À sept semaines et demie, on évalue le chiot dans son entièreté, histoire de voir le potentiel de reproduction. À deux ans, on doit s’assurer de la bonne santé de l’animal (qu’il n’y ait pas de maladie génétique). Le chiot, à mes yeux, doit être supérieur à sa mère et moi, je m’assure de trouver toujours le mieux pour mon élevage. »

Les avantages de faire affaire avec un éleveur? Ils sont nombreux. « On fait une enquête exhaustive sur la santé du reproducteur. Les risques de maladie sont ainsi de beaucoup diminués. L’enregistrement du chien au Club canin canadien est la seule façon de connaître son pedigree complet », rappelle l’éleveuse. Chaque chien a une micropuce, est vacciné et a des garanties de santé.

Lors de l’adoption d’un chien d’un éleveur comme Anie, un contrat lie le maître à l’élevage. Il y a des règles à respecter. « Les maîtres ne peuvent se départir du chien n’importe comment. On doit lui trouver une famille d’accueil. Pas question qu’il se retrouve à la SPCA. Le propriétaire qui veut s’en départir doit me le ramener », prévient Anie Goossens en conclusion.

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Le braque allemand

Le braque allemand est un parfait compagnon, très sociable, racé, harmonieusement proportionné, dont la constitution assure puissance, endurance et rapidité. Son port fier, ses lignes sans heurt, sa tête sèche, sa queue bien portée, son pelage serré et brillant et ses allures dégagées et de grande amplitude soulignent sa noblesse. Le mâle adulte peut peser entre 25 et 32 kg (55-70 lb) et mesurer (au garrot) entre 58 et 64 cm (23-25 po), tandis que la femelle peut peser entre 20 et 27 kg (45-60 lb) et mesurer entre 53 et 58 cm (21-23 po). C’est un chien qui a besoin de bouger, il est enjoué, énergique et doit se dépenser chaque jour. Il adore courir et jouer. Mais ne se procure pas un braque qui veut. Un bon éleveur s’assure, avant de laisser aller un de ses chiens, qu’il convient à l’acheteur et vice-versa.

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