Gabriell consacré à Paris

  • Publié le 10 oct. 2022 (Mis à jour le 29 avr. 2025)
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Naomie Briand

Le peintre Gabriel Lavoie, mieux connu sous le nom d’artiste Gabriell, a vu son travail récompensé par Société académique ARTS-SCIENCES-LETTRES, à Paris, qui lui décerne la médaille de Vermeil pour l’ensemble de son portfolio.

Être ainsi récompensé en Europe n’a rien de futile, encore moins lorsqu’il s’agit de l’une des plus hautes marches de distinctions qu’un artiste puisse obtenir. « La médaille de Vermeil, c’est celle qui vient juste avant l’Or. Bénédicte Lecat, qui a présenté mon dossier, m’a dit que c’était rare pour un premier dépôt de candidature », raconte M. Lavoie, résident de Terrebonne.

La Société académique ARTS-SCIENCES-LETTRES a pour vocation de reconnaître et de promouvoir les femmes et les hommes qui, par leur talent et leur travail, participent au rayonnement de la culture dans les domaines artistique, littéraire et scientifique. Évidemment, cette médaille permettra aux œuvres de Gabriell d’être connues et reconnues auprès d’un public initié des quatre coins de la planète.

Le déclic artistique de Gabriel Lavoie s’est fait vers 7 ans, au contact d’un oncle qui avait aussi la fibre artistique développée. « Je trouvais ça fascinant et, inconsciemment, ça travaillait fort dans ma tête. » À 10 ans, il cherchait toutes les opportunités de dessiner. Devenu adulte, il a fait plusieurs métiers, mais c’est en donnant des cours de peinture qu’il s’est mis à vivre de son art, à 35 ans.

La liste des récompenses s’allonge

Sur son site Web, la liste des distinctions qu’il a reçues est longue. Gabriell n’en est pas, non plus, à sa première expérience internationale. En 2019, il participait à la Biennale de Florence, en Italie. Un séjour qui l’a beaucoup impressionné, cette ville étant hautement imprégnée des œuvres d’artistes qui transcendent les âges, comme Michel-Ange et Léonard de Vinci.

Ce qu’il espère pour la suite : garder l’inspiration. « Être bien et heureux dans mon art », dit-il, simplement. Et si jamais survient la panne tant redoutée, la transformer en occasion pour chercher l’inspiration ailleurs, dans les autres sphères de la vie, dans la spiritualité, dans l’ouverture aux autres.

Et, pourquoi pas, dans le ressourcement nécessaire pour aller chercher la médaille d’Or ou Platine à Paris dans un futur rapproché.

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