Honorés pour avoir sauvé la vie d’un garçon

  • Publié le 21 déc. 2022 (Mis à jour le 29 avr. 2025)
  • Lecture : 2 minutes
Naomie Briand

Tous les midis ne se ressemblent pas dans un camp de jour. Marianne Ouellet et Amasten Mekaoui l’ont compris, l’été dernier, alors qu’ils ont sauvé la vie d’un de leurs protégés qui s’était étouffé… avec un grain de riz.

Amasten surveillait le dîner de son groupe, des jeunes de 9 à 12 ans, quand un garçon est venu à lui, les mains sur la gorge et le visage bleui. « Je voyais qu’il était en détresse, et d’autres enfants m’ont dit qu’il s’étouffait. » Il n’a fait ni une ni deux et a tenté la méthode de Heimlich. « Tout est sorti! » décrit-il.

Mais l’enfant a recommencé à se sentir mal et à avoir de la difficulté à respirer. Le moniteur s’est dirigé vers le bureau de Marianne Ouellet, la responsable du site estival du camp des Fripouilles à l’école secondaire Armand-Corbeil. « J’étais dans tous mes états, j’étais en mode action », raconte la responsable. Elle a retenté la méthode de Heimlich. « Il s’est mis à tousser. Il y avait comme un râlement dans sa gorge. »

Un appel a été fait au 9-1-1, et les secours étaient sur place en moins de 20 minutes. « C’est moi qui ai assisté l’enfant, pour m’assurer que ses battements cardiaques ne descendaient pas, qu’il reste conscient, qu’il soit capable de respirer, avec les conseils des ambulanciers au téléphone », décrit Marianne Ouellet.

Une formation très pertinente

L’histoire de Marianne et d’Amasten survient quelques semaines après celle de Christian Crevier, ce pompier de Terrebonne qui a sauvé de la mort son petit voisin de 6 semaines grâce à des manœuvres avisées. Les deux récits prouvent que les formations en premiers soins font une réelle différence.

Les deux moniteurs des Fripouilles ont suivi la formation RCR avant de commencer leur saison estivale. « C’est vraiment pertinent, plaide Marianne, qui a suivi trois fois la formation dans sa vie. On a appris la bonne technique et ça a littéralement sauvé la vie d’un enfant. » Elle ajoute qu’une situation du même genre s’est produite dans un autre site de camp de jour au courant de l’été, un site qui n’était pas sous sa supervision. « Avant, ce n’était jamais arrivé, je ne sais pas si les enfants sont moins conscientisés », s’avance-t-elle.

Reste que tant que des moniteurs comme Marianne et Amasten travailleront au camp des Fripouilles, à Terrebonne, qui est offert par les Camps AES, la sécurité de vos enfants sera visiblement entre bonnes mains.

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